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Eric

Je suis né en 1962 d’une famille catholique très pratiquante. J’ai donc grandi dans le cadre d’une éducation catholique traditionnelle. A partir du lycée, je suis devenu profondément athée.

Pour moi, Dieu n’existait pas.

Après le lycée, je n’avais aucune envie de poursuivre des études. J’ai trouvé un emploi qui ne me passionnait pas et me procurait des revenus très modestes. Après quelques années, j’ai été licencié pour motif économique et j’ai alors pris la décision de reprendre des études.

Je suis donc entré à l’université tout en travaillant, d’abord comme surveillant dans un lycée puis comme caissier de nuit dans une station-service de la banlieue parisienne. Je consacrais une partie de ces nuits à étudier, puisque l’absence de clientèle nocturne m’en laissait le temps. Au cours de ces nuits de travail, il arrivait, lorsque la fatigue ne me permettait plus d’étudier, que j’écoute la radio. Parfois, en changeant de fréquence, je tombais sur des émissions religieuses.

J’écoutais attentivement les prédications des pasteurs et des prêtres. J’étais en total désaccord et les discours que j’entendais me semblaient d’un autre âge. Je n’avais jamais lu la Bible mais il me semblait qu’elle n’était pas la source de ces prêches. J’ai finalement pris la décision de me procurer une Bible, non pas pour me convertir, mais au contraire pour me donner des moyens sérieux d’assumer un rôle de contradicteur face à des religieux de tous bords si l’occasion se présentait.

Par souci d’objectivité et pour éviter tout parti pris, j’ai acheté une Bible T.O.B (traduction œcuménique biblique). Durant les premières semaines, j’ai associé à ma lecture de la Bible, l’étude d’ouvrages d’histoire et d’archéologie. Il me fallait vérifier l’exactitude de ce que je découvrais et éviter tout risque de ce que je considérais, à l’époque, comme de l’endoctrinement.

Dès les premières pages, j’ai trouvé la Bible passionnante, riche, étonnante et souvent gênante.

Mes premiers pas dans cette lecture m’ont également fait prendre la mesure du décalage fantastique entre ce que j’avais appris au catéchisme et ce que je découvrais dans les écrits bibliques.

Parallèlement à ma lecture de la Bible, les livres d’histoire que je consultais confirmaient souvent les écrits bibliques.

Je prenais également soin de lire les annotations faites en marge des textes bibliques par les traducteurs et théologiens. J’ai remarqué avec beaucoup d’étonnement qu’il était souvent fait mention des difficultés de traduction de certains versets. C’était pour moi une découverte de constater que des experts chrétiens étaient capables d’avoir des incertitudes et de les reconnaître.

Assez rapidement, à ma curiosité de découvrir les textes bibliques, s’est ajouté un sentiment de respect pour ce que je lisais et pour les différents auteurs.

Ils m’apparaissaient plus riches, plus complexes, plus troublants, plus historiques, plus poétiques et pour tout dire plus passionnants que je ne l’imaginais. Je n’étais pas devenu croyant, loin de là. Cependant, je crois que mes convictions athées laissaient progressivement place à une approche plus agnostique. Je ne savais plus, j’avais des doutes, je n’avais pas plus de preuve de l’existence de Dieu que de son inexistence.

En revanche, de nombreuses expressions, notions ou dogmes me posaient de réels problèmes. La notion de péché me repoussait. Je sentais en moi le poids que ce mot représentait depuis ma plus petite enfance. L’éducation en partie religieuse que j’avais reçue avait imprégné en moi le visage d’un Dieu particulièrement sévère et intransigeant, visitant la moindre parcelle de pensée et le moindre agissement fautif. Un Dieu prompte à nous rappeler l’enfer et la perdition.

J’ai néanmoins poursuivi ma lecture de l’Ancien Testament dans sa totalité (hormis les petits prophètes). Au terme de cette première partie de la Bible, j’étais très partagé. Dieu existait-il ? La question me semblait maintenant importante puisque je n’avais plus de conviction et ne pouvais balayer d’un revers de manche tout ce que je venais de lire.

Je suis donc passé à la lecture des Évangiles. J’ai été séduit par la pensée, « la philosophie » qui ressortait des textes que je lisais. L’amplitude de l’amour qui était évoqué m’a impressionné et pour tout dire, c’était une véritable révélation.

Je ne parle pas d’une révélation mystique, ni même religieuse mais uniquement intellectuelle.

Un préjugé est alors tombé. Avant cette lecture, je prenais le message chrétien comme une « philosophie de vie » bon marché et un peu naïve, comme un conte de fée et comme un ensemble de règles strictes de vie en communauté. Je constatais qu’il n’en était rien et que je n’étais en aucune manière apte à m’en approcher de près ou de loin. L’ambition des enseignements de Jésus que je lisais était hors de portée pour moi, c’était évident, mais également pour l’ensemble du genre humain.

Je sais qu’à la fin de ma lecture des Évangiles et des épîtres, Dieu devenait une forte probabilité mais il restait une sorte de réalité métaphysique, éloignée de la vie humaine. Par ailleurs, je croyais que Jésus était historiquement mort sur une croix et que son enseignement était élevé. En revanche, le Jésus fils de Dieu de l’Évangile me posait de réelles difficultés et je ne percevais pas le sens de la rédemption et du salut par la mort et la résurrection de Jésus.

Néanmoins, j’ai changé de vie et je me suis efforcé à vivre selon les principes moraux bibliques. Il s’agissait pour moi de cultiver une haute moralité. Cela ne me semblait pas très difficile, et la venue d’un sauveur ne m’apparaissait pas comme une nécessité.

J’ignorais la puissance du péché, malgré les nombreux avertissements que je trouvais dans la Bible. J’ai alors découvert son pouvoir en moi au travers de circonstances de vie qui m’ont fait plonger dans une période de faute morale manifeste, malgré ma forte volonté à ne pas y sombrer.

La conviction que j’avais de la suffisance de mes propres forces pour lutter a littéralement explosé. Ma prise de conscience a été douloureuse et humiliante. J’ai alors prié Dieu de me sortir de la situation dans laquelle je m’étais mis, parce qu’en moi-même je n’en avais pas la force et je le savais. J’ai prié réellement pour la première fois, sans trop y croire et en prenant la Bible à son propre « jeu » puisqu’elle nous invite à prier et à s’attendre à l’exaucement. Je ne savais pas vraiment à qui je m’adressais, ni même si je m’adressais à une présence quelconque, et je ne croyais pas trop à un résultat, à une réponse. Pourtant, ma prière a été exaucée dès le lendemain. Et m’a fait sortir, dans la douleur, de là où j’étais.

La présence de Dieu dans ma vie devenait une réalité plus tangible et mes sentiments étaient confus et partagés. J’étais un peu effrayé devant un Dieu qui devenait une réalité, tout en étant passionné à l’idée de l’existence d’un monde spirituel qu’il me restait à découvrir. Néanmoins je gardais un certain scepticisme. Je me demandais s’il ne s’agissait pas d’une coïncidence, ou bien le hasard ? Ou bien encore, n’étais-je pas moi-même à l’origine de ce changement de situation ?

Alors j’ai repris ma lecture des Évangiles et de tout le nouveau testament, j’ai lu et encore lu, médité et encore médité, presque jours et nuits parce que j’avais en partie perdu le sommeil, ces découvertes étant pour moi très perturbantes.

Le message central de l’Évangile s’éclairait progressivement. Je comprenais maintenant les avertissements sur la puissance du péché et ses conséquences sur la vie et les relations humaines, la faiblesse de la volonté humaine et l’impossibilité de construire une vie d’une haute moralité.

Je comprenais également l’affirmation d’un Dieu d’amour plutôt que le Dieu comptable que je supposais.

Et puis, j’ai prié à nouveau. Pour tout, pour rien, pour des petites choses et pour des grandes. Toutes mes prières, sans exception, étaient exaucées, et il m’apparaissait de plus en plus irrationnel de ne pas faire le lien entre mes prières et les exhaussements auxquels j’assistais. J’étais en état permanent d’étonnement et aussi d’émerveillement.

J’ai fréquenté alors des groupes de prière de chrétiens qui venaient de plusieurs horizons. J’aimais certaines choses et pas d’autres. J’étais plutôt spectateur.

Mais c’est lors d’une de ces réunions de prière que j’ai pu voir, connaître l’amour de notre Seigneur.

Nous étions dans une grande salle, je ne connaissais personne. Il y avait des jeunes, des adultes, des personnes âgées… J’étais comme à mon habitude en recul et en observation.

Tout d’un coup, mon regard sur l’assemblée s’est transformé en un instant. Je regardais les visages les uns après les autres et tous étaient beaux, parfaits, doux, paisibles. J’ai compris qu’il se passait quelque chose d’extraordinaire et que ce changement de regard ne venait pas de moi. J’ai alors compris que le Seigneur me montrait avec quel amour il regardait ses enfants. Et j’ai compris que je rencontrais dans mon cœur, en esprit, notre grand et merveilleux sauveur, et qu’il me voyait également de la même manière. C’est là que ma conversion et ma foi en Jésus Christ sont réellement nées.

Cette rencontre m’a ensuite conduit dans une église protestante, avec Dominique que j’avais rencontrée quelques temps avant. Et c’est dans cette première église protestante que je me suis fait baptiser.

Jean 3 – 16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ».

Eric

Vincent Dousselin

Je suis marié, père de deux enfants majeurs, et une fois beau-père. J'ai exercé une activité professionnelle dans le domaine de l'informatique pendant 14 ans avant d'être appelé par Dieu à un ministère pastoral en France. Je me suis formé à l'IBG pendant 4 ans, puis j'ai été pasteur à Chinon pendant 8 ans et ensuite à Rennes depuis bientôt 10 ans. J’aime jouer de la guitare pour louer Dieu et marcher avec mon épouse dans la nature en admirant la création de Dieu. Un verset qui m’a souvent encouragé est “Va avec la force que tu as,... n’est-ce pas moi qui t’envoie ?” (Juges 6.14)

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Polynice Eyi

“En ce temps-là, il y avait un homme qui lui aussi avait expérimenté l'amour et la grâce du Seigneur dans sa vie et qui depuis s'efforçait de glorifier son Seigneur dans son parcours de vie en cherchant à avoir une bonne conscience envers Lui. Il fut intégré au Conseil d'Église et il lui fut demandé, comme aux autres membres, de rédiger une présentation de sa personne. C'était un exercice avec lequel il avait toujours été en délicatesse. En effet, devait-il évoquer son enfance dans une famille protestante à l'accent assez libéral? Peut-être pas. Évoquer son baptême enfant dont il a souhaité s'approprier l'engagement en sollicitant un baptême de choix plus tard ?  Pas convaincu. Fallait-il parler de son arrivée en France à la fin des années 90 pour des études scientifiques? A quoi bon? Et comment trouver les mots pour parler de sa grande fille née en 2003 et de son fils de 2010?  Peut-être ferait-il mieux de demander à son épouse qu'il a rencontrée au lycée et qui depuis ne l'a plus quitté? Il se résolut donc à s'orienter plutôt dans ce sens car sa reconversion récente comme professeur après plusieurs années comme ingénieur consultant ne lui aurait pas été d'une grande aide. Et en attendant, comme à son habitude, il confia le sujet au Seigneur dans la prière.”

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David Margery

Je suis un enfant des années 1970 et j'ai connu toutes les étapes de la croissance de l'église. Certaines avec un regard d'enfant, d'autres avec celles d'un jeune chrétien. Je prêche régulièrement depuis 1996, et ai exercé toutes sortes de responsabilités dans l'église, dont je suis aujourd'hui un des responsables pastoraux. Durant ce temps, je me suis marié en 2007 et ai eu 3 enfants qui trouvent que tout ce qui a existé avant le smartphone relève du département des antiquités. Je travaille en tant qu'ingénieur de recherche chez Inria, l'organisme de recherche en informatique français.

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Vincent Dousselin

Je suis marié, père de deux enfants majeurs, et une fois beau-père. J'ai exercé une activité professionnelle dans le domaine de l'informatique pendant 14 ans avant d'être appelé par Dieu à un ministère pastoral en France. Je me suis formé à l'IBG pendant 4 ans, puis j'ai été pasteur à Chinon pendant 8 ans et ensuite à Rennes depuis bientôt 10 ans. J’aime jouer de la guitare pour louer Dieu et marcher avec mon épouse dans la nature en admirant la création de Dieu. Un verset qui m’a souvent encouragé est “Va avec la force que tu as,... n’est-ce pas moi qui t’envoie ?” (Juges 6.14)

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Polynice Eyi

“En ce temps-là, il y avait un homme qui lui aussi avait expérimenté l'amour et la grâce du Seigneur dans sa vie et qui depuis s'efforçait de glorifier son Seigneur dans son parcours de vie en cherchant à avoir une bonne conscience envers Lui. Il fut intégré au Conseil d'Église et il lui fut demandé, comme aux autres membres, de rédiger une présentation de sa personne. C'était un exercice avec lequel il avait toujours été en délicatesse. En effet, devait-il évoquer son enfance dans une famille protestante à l'accent assez libéral? Peut-être pas. Évoquer son baptême enfant dont il a souhaité s'approprier l'engagement en sollicitant un baptême de choix plus tard ?  Pas convaincu. Fallait-il parler de son arrivée en France à la fin des années 90 pour des études scientifiques? A quoi bon? Et comment trouver les mots pour parler de sa grande fille née en 2003 et de son fils de 2010?  Peut-être ferait-il mieux de demander à son épouse qu'il a rencontrée au lycée et qui depuis ne l'a plus quitté? Il se résolut donc à s'orienter plutôt dans ce sens car sa reconversion récente comme professeur après plusieurs années comme ingénieur consultant ne lui aurait pas été d'une grande aide. Et en attendant, comme à son habitude, il confia le sujet au Seigneur dans la prière.”

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David Margery

Je suis un enfant des années 1970 et j'ai connu toutes les étapes de la croissance de l'église. Certaines avec un regard d'enfant, d'autres avec celles d'un jeune chrétien. Je prêche régulièrement depuis 1996, et ai exercé toutes sortes de responsabilités dans l'église, dont je suis aujourd'hui un des responsables pastoraux. Durant ce temps, je me suis marié en 2007 et ai eu 3 enfants qui trouvent que tout ce qui a existé avant le smartphone relève du département des antiquités. Je travaille en tant qu'ingénieur de recherche chez Inria, l'organisme de recherche en informatique français.

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Jean-Marc Leroy

Je m'appelle Jean-Marc Leroy [si si c'est mon vrai nom !! 😁]. Je suis marié et père de 2 enfants "super cools" (générations 2000 et 2003) ! Je suis arrivé à  Rennes en 1996 pour participer à la grande aventure du métro (ligne a en 2002, ligne b en 2022). Par la grâce de Dieu, j'ai plaisir chaque jour à  contribuer par mon travail à  la mobilité des Rennais. J'ai réellement rencontré Dieu en même que ma future femme alors que j'étais encore lycéen ! Je fréquente l'église Évangélique Rennes Sud depuis 2012 et j'ai actuellement le privilège d'en être le trésorier. 

J'aime et pratique le sport, notamment la course à pied et j'apprécie beaucoup le parallèle entre sport et foi : "j’oublie la route qui est derrière moi, je suis tendu en avant, et je fais la seule chose importante : courir vers le but pour gagner le prix. Dieu nous appelle d’en haut à le recevoir par le Christ Jésus." Philippiens 3.13-14

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Stéphanie Revault

L'Eglise de Rennes Sud, c’est une histoire de famille ! Mon père en est membre depuis 1987. Ma sœur y a servi longtemps bénévolement avant de partir pour la mission. Et il y a 10 ans, je commençais à suivre des études de théologie, tout en exerçant un stage à l’Église, avant que Dieu confirme mon service comme assistante pastorale. Alors, il y a eu tout un parcours de vie avant, une enfance dans la campagne bretonne, une rencontre avec Jésus à 10 ans, des études d’histoire, une expérience internationale, mais les histoires, c’est une conversation à avoir autour d’un café, d’autant que j’aime entendre celles des autres  :) 

Deux versets sur lesquels le Seigneur m’encourage souvent et me défie : “Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.” (Jean 13:34-35) 

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Elodie Medi

Pas facile de dire qui on est alors pour cette présentation, je préfère parler de qui je veux être :) 

Je veux être une personne disponible, aimante et obéissante qui réjouit le cœur du Père chaque jour .

Je veux être une fierté pour mes parents et mes enfants, une bénédiction pour mon mari mais aussi pour mes frères et sœurs, ma famille, mes amis, mes collègues, mes élèves, mes voisins. Je veux garder mon cœur et pouvoir servir le Seigneur et les autres sans murmures mais toujours avec joie. 

C'est ambitieux mais c'est ma prière, Dieu le fera, je le crois, après tout, je n'ai que 46 ans

Le verset que j’aimerai partager est : “Ton amour vaut mieux que la vie. Ma bouche chantera ta louange.” (Psaume 63:4)

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Inès Beugré-Allo

Bonjour chers frères et chères soeurs, 

Je m'appelle Inès Beugré-Allo. Je suis ingénieur en informatique. Je fréquente l'Église Rennes Sud depuis août 2015, dans laquelle j'ai trouvé une famille, des frères et sœurs qui sont pour moi un sujet de bénédictions. Aujourd'hui servir auprès des pré-ados et à l'accueil est une manière pour moi d'être à mon tour un sujet de bénédiction pour cette Église. Je suis originaire de Côte d’Ivoire, et j’aime retourner dans mon village, m’y promener et apprendre les coutumes de ma tribu. J’ai aussi un faible pour la décoration.   

“Dieu fait toute choses belles en son temps” (Ecclésiaste 3.11) est le verset qui me donne d'espérer en toute saison en notre Dieu.

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